Déposition d’EELV79 – Demande d’autorisation d’irrigation de l’ OUGC du Thouet
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Photo Jean-Louis Neveu

Au nom de EELV79, je viens de déposer ce mercredi à une enquête publique de demande d’autorisation d’irrigation de 10 ans de l’ Organisme Unique de Gestion Collectif du THOUET (OUGC) gérant 219 irrigants sur les 3/4 du bassin versant du Thouet.( bassin versant moins le secteur de la Dive du nord)

Une assurance que pesticides et fongicides vont perdurer dans leur utilisation compte tenu que selon les années et secteurs 84% à 89 % des surfaces sont consacrées au maïs, aux céréales, au maraîchage intensif et à l’arboriculture et seulement 11 à 16 % aux prairies.

Une autorisation en contradiction totale avec la recherche d’amélioration de la qualité des eaux des rivières prônée par ailleurs.
Une enquête proposée dans la plus grande discrétion.
Si on voulait vraiment améliorer la qualité des eaux du Thouet, on chercherait d’abord à limiter au maximum les pollutions d’origine agricole sur cette zone où l’essentiel de l’activité est agricole.
Quand trente mille m3 cubes d’eau sont réservables à l’industrie,  5,8 millions de m3 le sont à l’irrigation pour 219 irrigants recensés à ce jour !
Les solutions proposée dans le dossier d’enquête sous le contrôle des Chambres d’agriculture pour réduire les impacts sur la qualité de l’eau du Thouet sont contradictoires.
Entre la proposition d’arrêt de l’irrigation qui apparaît pour la première fois dans un dossier de ce type et la proposition de construire des retenue de substitution avec des projets en cours d’étude, il n’y a peu d’illusions à se faire.
L’ensemble du dossier d’enquête montre que le projet est bien de continuer les pratiques d’irrigation et même de les renforcer pour les 10 ans à venir, ne serait-ce que par la recherche de la maximisation des volumes autorisés.
Ou des arguties telles que l’eau prise l’été au Cébron est considérée comme de l’eau d’hiver n’impactant donc pas le milieu !
Par contre, à un centime d’euro les 1000 mètres cubes, ce qui n’est pas impacté c’est le coût de l’eau brute !
On ne peut que souhaiter que les commissaires enquêteurs émettent un avis suivi par le préfet qui limite dans la durée cette autorisation à 5 ou 6 ans maximum, le temps que le SAGE du THOUET se mette en place et que de nombreux irrigants puissent transformer leurs exploitations vers des pratiques moins gourmandes en eau.
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Pour EELV 79

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06 79 55 09 74

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