6 octobre 2011
Le syndicat des irrigants demande le transfert de la gestion publique des bassines
à la Société coopérative anonyme de l’eau des Deux-Sèvres (SCAEDS), de droit privé, créée par eux. Il veulent donc instaurer une gestion privée pour des ouvrages essentiellement financés par l’argent des contribuables et les taxes « agence de
bassin » des factures d’eau de tous les usagers. Cette tentative d’appropriation est inadmissible.
Nous espérons que Madame la Préfète ne l’autorisera pas.
Cela signifierait qu’une minorité peut s’approprier la ressource en eau et la gérer comme elle l’entend. Il est déjà très difficile de faire entendre raison sur la nécessité du partage de l’eau. Cela deviendrait impossible si les bassines passaient sous gestion privée aux mains des irrigants.
Le projet des 11 bassines de La Boutonne se trouve actuellement contrarié par la vigilance des élus régionaux et départementaux, qui se sont majoritairement aperçus de cette logique d’appropriation de la ressource par le lobby des irrigants de la FNSEA.
Le Département et la Région ont conditionné la mise en place de ces ouvrages à une gestion publique.
Il est donc prévu de s’arrêter à 5 bassines. C’est 5 de trop !
Nous avons bien montré, lors de la mobilisation régionale du 24 septembre à St-Jean-d’Angély, que ces ouvrages coûteux n’améliorent en rien le débit et la qualité de l’eau des rivières. Malgré les pluies de l’été, les débits restent très en dessous des limites imposées par les arrêtés préfectoraux, eux-mêmes en dessous du minimum nécessaire à une bonne vie aquatique.
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