Déposition d’EELV Deux-Sèvres et Charente-Maritime concernant la révision partielle n°1 du SAGE du bassin-versant de la Boutonne
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Cette révision partielle vise à permettre aux agriculteurs irrigants des niveaux de prélèvement d’eau insupportables pour les milieux naturels.

À terme, cette révision a pour objectif de rendre possible la construction de 21 nouvelles « mégabassines » en Charente-Maritime.

Il faut au contraire infléchir une situation de plus en plus conflictuelle, sous la pression de l’agro-industrie, et sans que l’Etat ne joue son rôle de modérateur faisant respecter le cadre de la loi sur l’eau et de sa priorisation des usages, dans l’ordre  : eau potable, bon fonctionnement des milieux, usages économiques dont usages agricoles.

Les effets du dérèglement climatique sont déjà visibles, les sécheresses se multiplient, les zones humides et la biodiversité sont à l’agonie.

Nous plaidons pour une baisse de la consommation d’eau et un meilleur partage de cette ressource. Depuis plus de trente ans, la rivière Boutonne – qui coule dans les départements des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime, et se jette dans le fleuve Charente, ainsi que les nappes souterraines atteignent presque chaque été des seuils critiques. En cause : une pluviométrie insuffisante, des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et le développement de cultures très gourmandes en eau au printemps et en été.

Les bassines déjà installées lors d’un premier projet en Deux-Sèvres à partir de 2004 n’ont pas contribué à améliorer le situation.

Dans ce contexte dégradé, la révision du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du bassin de la Boutonne, qui va maintenir des volumes prélevables insoutenables jusqu’en 2027, est un non-sens.

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