Loups fugitifs en Deux-Sèvres : une diplomatie active est indispensable.
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Niort, le 3 décembre 2020

Loups fugitifs en Deux-Sèvres : une diplomatie active est indispensable.

La presse régionale s’est fait l’écho du souhait des syndicats agricoles et des éleveurs de recourir à des tirs de destruction sur les loups qui se sont échappés du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan. EELV 79 souhaite apporter des éléments d’information.

Les canidés captifs échappés du sanctuaire sont sous un statut de protection particulier. Un animal sauvage captif est juridiquement un animal non-domestique et il n’est pas reconnu comme un animal strictement sauvage. Son protocole de protection le place sous le statut de l’animal domestique.

EELV 79 demande à ce que ce statut soit respecté dans le cadre de la capture des deux loups en fugue, ce qui, de fait, interdit les tirs de destruction et soutient donc les associations de protection animales vigilantes quant à l’issue de cette traque.

Ce sujet permet, par ailleurs, de poser le problème de la dispersion du loup sauvage sur l’ensemble du territoire français des Alpes à la Bretagne en passant par la Nouvelle Aquitaine. La présence des fugitifs du sanctuaire complique considérablement la compréhension des événements qui se déroulent dans une insuffisance combinée de transparence et de suivi actif de l’espèce protégée. Ces faits connus doivent conduire à la plus grande prudence quant aux décisions à prendre !

EELV 79 rappelle qu’il ne suffit pas de demander aux peuples africains ou des zones semi-désertiques de protéger leurs grands fauves pour prétendre être protecteur de la nature. Nous avons à faire un effort pour comprendre et accepter nos propres grands fauves, loups, ours, lynx dont on sait maintenant le rôle positif qu’ils peuvent avoir pour la biodiversité.

Contact  presse : Sandra Vidard  06 06 63 74 94

Virginie Léonard et Serge Morin, Co-secrétaires du GL EELV 79