Venez nous rejoindre  » Pour un printemps maraîchin »  contre les « méga-bassines » et réservez votre week-end dés maintenant en sachant que le point d’orgue (cortège, manif..) sera le Samedi 26 mars à 14h00 à la Rochénard

Trois jours de fêtes, de rencontres et d’actions dans le Marais poitevin : 
Les 25-26-27 mars 2022
25 mars – bal d’accueil
26 mars – grande journée de manif-action et concerts
27 mars – assemblées de constitution de comité locaux et sur le partage de l’eau

Le Marais poitevin assiste, ces dernières années, au réveil d’un combat vital autour de l’eau.

Sur ce territoire humide remarquable, l’agro-industrie a décidé de lancer une vaste entreprise d’accaparement de l’eau au détriment de la qualité et du partage de ce bien commun.  Avec le soutien actif de l’État, de la Région Nouvelle-Aquitaine, de l’Agence de l’Eau, des Conseils Départementaux 17 et 79 des dizaines de « méga-bassines » menacent d’être construites sur le territoire et plus de 1000 bassines à l’échelle nationale ! 
Ces ouvrages de stockage hydraulique massif ont pour but de maintenir coûte que coûte l’irrigation intensive de monocultures destinées, pour l’essentiel, à alimenter la spéculation sur les marchés internationaux et les usines de méthanisation. Financée avec de l’argent public à 80%, c’est la solution catastrophique pour sauver un mode de production agricole destructeur, dopé aux pesticides, face au changement climatique et ses sécheresses.
Malgré le niveau des nappes extrêmement bas jamais atteint depuis plus de 10 ans ( voir graphique) , une sortie du protocole de la majorité des associations environnementales les travaux ont commencé l’automne dernier sur le territoire du Mignon, au sud du Marais poitevin. En réaction, nous étions des centaines, le 22 septembre, à converger pour entraver la construction de la « méga-bassine » de Mauzé et faire valoir l’existence d’alternatives. Puis, nous étions des milliers, le 6 novembre, pour la prise et le démontage de la bassine illégale de Cramchaban. La résistance à ce projet résonne désormais au-delà du territoire des Deux-Sèvres. Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à prendre la mesure de la dangerosité de cette opération d’accaparement de l’eau et du risque de sa généralisation.

Une preuve à l’appui de cette surpercherie que nous dénonçions dés 2018 : nous étions convaincus que l’Etat accorderait des dérogations  pour remplir les Bassines « coûte que coûte » malgré un niveau critique des nappes. Et bien voilà, c’est fait : alors que la Préfecture du 17 interdit le remplissage de bassines sur le 17 ( il faut dire qu’elles sont déjà remplies depuis le début d’année..!!) la Bassine de Mauzé est autorisée à se remplir !!! ( voir PJ dérogation remplissage bassine Mauzé)
Avec l’échec des pseudo-concertations sous forme de « Protocoles » et le recours aux dérogations, la collusion entre les agro-industriels, FNSEA en tête, et le gouvernement est aujourd’hui claire. Les « méga-bassines » ne tiennent désormais plus qu’au nombre de gendarmes employés à les défendre. À nous, maintenant, de nous donner les moyens de préserver les rivières et l’agriculture paysanne, de stopper ces projets socialement et écologiquement injustes !

Le teaser vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=s2KPRKYH4Io
C’est pourquoi, Bassines Non Merci, la Confédération paysanne, et les Soulèvements de la Terre appellent à converger, à la veille des échéances électorales – présidentielles et législatives –, pour exiger l’arrêt des travaux, la mise en place d’un moratoire sur les projets de « méga-bassines », et remettre la question des usages de l’eau et des pratiques agricoles au cœur du débat public.

Dans le sillage des coups d’éclat de l’automne dernier, vous êtes invité.e.s à ressortir vos plus beaux parapluies, à enfiler à nouveau vos plus beaux bleus de travail, et à venir en nombre les 25-26-27 mars 2022 à la Rochénard (79) pour prendre part à :
– un week-end de manifestations populaires, accompagnées de gestes de désobéissance civile, pour mettre un coup d’arrêt aux projets de « méga-bassines » ;
– un week-end d’échanges autour de nos usages de l’eau et nos pratiques paysannes pour construire ensemble des manières socialement et écologiquement justes d’habiter les bassins versants ;
– un week-end pour danser, et danser encore, contre les « méga-bassines », l’agro-industrie et son monde ;

Un grand week-end pour faire du printemps qui vient, un printemps maraîchin ! »

Le collectif BASSINES NON MERCI